A l’arrivée au Rexy, une belle surprise : une cuisinière neuve ! Enfin un four qui fonctionne et va permettre de faire de la pâtisserie autrement que d’une façon aléatoire ! Merci à la mairie de Mont- saint-Aignan.
L’atelier a commencé par les dips de betteraves et de courge à la féta qui composaient l’entrée.
Mais la grande affaire du jour a été la préparation du Tabssi badinjane (gratin d’aubergines à l’irakienne), tout en strates variées de viande et de légumes : un authentique plat complet, bien savoureux.
Quant au gâteau renversé aux poires et aux figues, il a servi à fêter joliment deux anniversaires.
Merci à Talal, notre chef du jour, qui a partagé avec ses commis les saveurs de son enfance.
Les cours vont reprendre chez Alif les mardi 17 et mercredi 18 septembre.
Nouveauté de l’année :
Ouverture d’un 3ème cours de danse orientale le mardi de 20h à 21h au Rexy (professeur : Lucille )Les cours de danse ont des thématiques différentes afin qu’il soit possible de suivre deux cours sans travailler les mêmes chorégraphies.
Pour la première fois, notre spectacle de fin d’année faisait partie de la programmation du festival Les Goûts et les couleurs de Mont-Saint-Aignan. Et coloré, certes, il le fut ! et même un peu trop : nous nous sommes retrouvés en panne de lumières une semaine avant le spectacle et avons improvisé : ce fut donc très, très coloré, parfois un peu trop, ainsi qu’en témoignent les photos mais enfin, c’était gai et nous ferons mieux la prochaine fois !
C’est un chant de bienvenue, en arabe naturellement, de tous les élèves des cours d’arabe qui accueille le public dans la grande salle du Rexy.
Puis, actualité oblige en ce dimanche 15 juin, les enfants entonnent une chanson de célébration : « Félicitations à toi Papa »
… et les petits chantent des comptines,
avant de céder la place à Lucille et ses élèves pour une première chorégraphie multicolore utilisant les fanveils (voiles-éventails).
Les enfants du cours des moyens récitent des poèmes sur les animaux. Puis Perrine, notre vice-présidente et Amel, responsable de notre partenariat avec le cinéma Ariel, rappellent les temps forts de l’année et …
cèdent la place aux danseuses de l’atelier chorégraphique qui présentent une de leurs créations sur le thème de la rose. Après l’éclosion, c’est l’envol des pétales !
Les élèves d’arabe, grands enfants et adultes débutants, reprennent possession de la scène pour poèmes et chansons…
avant que Kenza et ses élèves ne se lancent dans un tango oriental.
Puis les ados et les adultes récitent un poème en hommage au chant et mettent derechef en pratique les conseils du poète en exécutant un chant populaire russe.
Mais voici, surprise, qu’un gâteau d’anniversaire arrive sur scène : c’est que les pères ne sont pas les seuls à être fêtés ce jour-là, c’est aussi l’anniversaire de Belgin, notre amie turque, laquelle ne s’attendait pas à devoir souffler ses bougies en public.
Après cet intermède, l’atelier chorégraphique revient avec une nouvelle création métissée : musique orientale et « trucs en plumes ».
Notre président Ali Farhat fait venir tout le conseil d’administration sur scène pour présenter à tous les adhérents les nouveaux visages des bénévoles qui ont su relancer une association en grand danger de devoir mettre la clé sous la porte un an plus tôt.Et voici le CA au grand complet :
Les élèves de Lucille, qui ont changé de style et de tenue, proposent maintenant une chorégraphie pop au rythme estival qui parle d’amour (en même temps… pourquoi parler d’autre chose ?)
Kenza et Nadia prennent le relais pour une chorégraphie avec double-voile en duo...
avant qu’ados et adultes du cours avancé ne nous offrent à nouveau poèmes et chansons.
Retour à la danse avec Kenza et Camille, une de ses élèves, qui exécutent un duo avec les ailes d’Isis.
Ali remercie Théo pour le son, Valentin pour les photos, les professeurs pour leur investissement dans les cours, et aussi Josiane (qui n’est pas là mais on pense à elle) et Mireille qui, pendant plusieurs années, se sont occupées des comptes, des inscriptions, des pâtisseries… et de l’ambiance au CA !
Après un drum solo de Lucille, les danseuses de l’atelier concluent le spectacle avec une dernière création – qu’elles ont donc travaillé cette année ! – : encore des fanveils ?! Mais c’est tellement agréable à voir !
C’est avec des saveurs turques que s’est terminée cette année de voyages culinaires.
En entrée : soupe de lentilles corail accompagnée de petits croûtons croustillants…
… et des cœurs de courgettes revenus à la poêle et mélangés à du yaourt grec pour l’apéritif. (idée originale et savoureuse pour ne pas jeter les cœurs des courgettes que nous avons creusées pour les farcir).
Et donc en plat principal, des courgettes farcies au poulet et poivrons et mozzarella fondante… idée bien fraîche pour l’été accompagnée de boulghour aux légumes.
Et pour finir le repas – et l’année ! – des baklavas aux pommes :
une gourmandise sans fin au bon goût de pomme caramélisées de noix, de cannelle et d’un peu de beurre qui épousait à merveille le récit de notre cheffe du jour, Belgin, qui nous a expliqué son parcours de la Turquie à la Normandie. Merci Belgin !
Ce mois-ci, Perrine a proposé à ses commis de cuisiner en cœur une farce à base de poivrons et de tomates…
avec laquelle ils ont fourré des chaussons bien dorés et cela donne des cocas, une recette algéro-pied-noire.
Puis ils ont préparé des filets de maquereaux à la sauce chermoulah (à base d’huile, d’oignons, de coriandre et d’autres épices secrètes..; on ne va tout de même pas tout vous dire !) avant de terminer par des Bradj aux dates (sablés de semoule).
Il ne restait plus qu’à déguster et à remercier Perrine !
En prélude à cette parenthèse libanaise, Perrine nous a proposéune recette moyenne-orientale : pour l’apéro, une crème de feta aux pois chiches épicés et tomates cerises rôties au four.
Puis Mireille nous a emmenés dans la plaine de la Bekaa. Elle nous a appris à faire la sauce au tahiné (sésame) laquelle a servi pour accompagner à la fois (pratique !) en entrée les côtes de blettes et le plat principal de poisson, riz et vermicelle.
Pour ne pas jeter les feuilles de blettes, elle nous a fait faire un saut au nord du Liban avec une recette apprise de sa grand-mère de Tripoli : « Cornilles aux feuilles de blettes et coriandre », plus quelques autres ingrédients, naturellement. Les haricots cornilles sont des haricots blancs avec un petit point noir, une découverte pour la plupart d’entre nous.
Et pour le dessert, nous avons dégusté des crêpes libanaises Atayef.
Pour résumer, entre plats fins, discussions sérieuses, anecdotes pas sérieuses du tout et éclats de rire, le repas fut parfait. Merci, Perrine et Mireille !
La grande affaire du jour, apprendre à faire des dolmas sous la direction de Talal : tomates, oignons et feuilles de vigne farcis. Yeux sensibles s’abstenir (ou venir avec de bonnes lunettes de piscine!)
Pour le reste, c’est une farandole de beignets : en entrée, des beignets de pois chiches et, en dessert, des beignets-dentelles accompagnés de sucre aromatisé à la pistache et à la menthe.
Ceux qui n’étaient pas du voyage le regrettent bien !
Le vendredi 16 février, nous avons organisé en partenariat avec le cinéma Ariel de Mont-Saint-Aignan une soirée autour de Nezouh, film de Soudade Kaadan (V.O. sous-titrée) : à Damas au cœur du conflit syrien, la jeune Zeina, 14 ans, et ses parents Motaz et Hala, sont parmi les derniers à demeurer dans leur quartier en ruine. Leur immeuble tient encore et Motaz, qui ne veut pas devenir un réfugié, refuse obstinément de quitter les lieux, au grand dam de son épouse. Un jour, un obus fait un grand trou dans le plafond de l’appartement. Zeina, qui ne peut s’échapper physiquement, s’envole en imagination par cette ouverture inattendue.
Les amateurs de film de guerre avec des scènes d’affrontements sanglants seraient déçus : certes la guerre est présente à travers les images de Damas désertée et en ruines, et la vie de la famille est difficile, mais l’accent est mis sur les relations dans la famille, avec les rares voisins, avec les oiseaux. L’imagination joue son rôle dans la survie et cette situation de crise douloureuse finalement offre aux femmes une occasion de prendre leur vie en main.
Il n’y avait pas là de quoi traumatiser les enfants venus avec leurs parents mais il a fallu du courage à ceux qui ne parlaient arabe pour lire les sous-titres, tout le film durant ! Ceci dit, ils ont pu aussi se ravigoter avec les pâtisseries de nos cuisinières et le thé à la menthe, avant et après le film. Et j’en connais deux qui ne se sont pas faits prier !
Merci à Monsieur Ricque, le directeur de l’Ariel, et son équipe pour leur accueilet à Amal Khamar qui a piloté ce projet pour notre association.
Le 10 février, au Rexy, notre association a proposé aux étudiants du cours d’arabe (1ère année) de l’université de Mont-Saint-Aignan une initiation à la culture arabe (poésie, danse et cuisine).
Dans le pur respect des traditions de notre association qui suscite la rencontre des cultures, la matinée a commencé autour de viennoiseries françaises et s’est achevée avec les pâtisseries orientales confectionnées en commun.
Chacun est reparti avec sa boîte sous le bras. Ce fut une matinée détendue et sympathique !
Merci à la mairie qui nous a prêté les salles, au professeur qui nous a fait confiance et aux étudiants qui ont participé à toutes les activités, y compris à la danse, laquelle n’enthousiasmait pas tout le monde a priori et a finalement remporté tous les suffrages !
Amel, qui a toujours à cœur de faire découvrir la Tunisie, était notre cheffe pour ce premier atelier culinaire 2024. Sous sa direction, les commis sont entrés en cuisine.
Au menu, une soupe tunisienne bien colorée pour se réchauffer l’hiver à base de légumes frais (carottes, petits pois, épinards, tomates) pour les vitamines et de légumineuses (lentilles, pois chiches) pour la satiété, accompagnée de bricks au thon, pommes de terre et câpres, la recette spéciale du papa d’Amel.
Et qui dit janvier dit galette. Le repas s’est donc terminé avec une pastilla aux amandes (la version maghrébine de la galette) sucrée et croustillante.
L’histoire ne dit pas qui a eu la fève, ni d’ailleurs si fève il y avait. Mais le repas était assez savoureux pour se prolonger tranquillement au gré des conversations. C’était chaud, c’était bon, c’était bien. Merci Perrine et Amel !