Par un temps radieux, ni trop chaud, ni trop pluvieux, les fourmis bénévoles de l’association s’activent pour installer les chaises prêtées par la mairie de Mont Saint Aignan dans la Maison des associations et pour décorer la salle. En coulisses, les danseuses se maquillent et s’habillent ; ça pouffe, ça jacasse et ça bricole les chignons. Pierre Harant, à qui nous devons les clichés qui accompagnent cet article, prend position pour photographier tous les intervenants… il n’est pas le seul ! Les parents, les maris, les enfants dégainent portables et appareils photos.
16h, devant les beaux tableaux d’Aziz El-Qomri, Leyla Akoum, notre Présidente, annonce le cours de danse ados d’Anissa Ouazar qui ouvre le spectacle dans un tourbillon d’éventails arc-en-ciel.
Puis vient le tour des jeunes élèves des cours de langue arabe de Nibal et Sohaib Al-Zahran – les adultes, quant à eux, ont préféré faire une exposition de poèmes calligraphiés de Nizar Kabbani -. Ils chantent des chansons et récitent des poèmes… le tout sans micro… celui que nous avons loué s’étant révélé défaillant.
Démarrent ensuite les chorégraphies des danseuses adultes de Mina Zourhmari. Les danseuses du niveau 1, toutes scintillantes de sequins, se lancent ensuite dans une danse des cannes inspirée de la gestuelle masculine de la guerre et des travaux des champs.
Les enfants du cours d’arabe reviennent pour une petite pièce de théâtre où l’on voit des jouets proposer tour à tour leurs services à un garçon désœuvré jusqu’à ce qu’il finisse par choisir la compagnie d’un livre…
Puis entrent en scène les danseuses du niveau 2 pour une danse arabo-andalouse au son des tambourins.
Les percussionnistes de Mohamed Arbane prennent ensuite possession de la scène, derbouka sous le bras, et des rythmes variés font résonner la salle.
Après quoi, surviennent les danseuses du niveau 3 pour une chorégraphie balaadi qui se danse avec des mouvements très près du corps.
Pendant que les danseuses filent se changer, Leyla remercie au nom de tous Yéhia El-Baba qui a été Président pendant plusieurs années jusqu’à l’assemblée générale de novembre 2014.
Puis les danseuses reviennent pour une danse folklorique yéménite qui fait la part belle aux mouvements de cheveux.
Et c’est au tour des professeurs d’être à l’honneur et d’être remerciés pour le bon travail accompli cette année….
… avant que toutes les danseuses n’envahissent la scène pour le final.
Pour finir, nous convergeons tous vers les tables du goûter installées à l’extérieur pour déguster au soleil les délicieuses pâtisseries apportées par les adhérents et le thé à la menthe préparé par Rachida : 20 bottes de menthe rien que ça ! Quelques âmes charitables nous donnent un coup de main pour tout ranger…
Et à l’année prochaine !