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Le Malade imaginaire

Le 28 juin, dans le cadre du festival des pratiques amateurs Les goûts et les couleurs, la ville de Mont Saint Aignan ouvrait l’Espace Marc Sangnier à un projet réunissant trois associations (la chorale Passacaille, les Djembé Ka Don et Alif) autour de la compagnie Barbetorte qui fêtait ses 10 ans avec Molière et une de ses plus célèbres comédies-ballets.

Pour cette adaptation du Malade Imaginaire, le public avait d’ailleurs rempli la salle.

Le rideau de l’acte I s’est levé sur un Argan comptant les euros que lui coûtaient ses frais médicaux vertigineux. Afin d’éviter la ruine, une seule solution : marier sa fille à un médecin pour être soigné gratuitement !

L’intermède entre les deux premiers actes a été mené tambours battants par les percussionnistes de Djembé Ka Don.

Les consultations loufoques se succèdent tout au long de l’acte II…

… sous l’œil réprobateur de Toinette qui voit Argan organiser le malheur de sa fille en joignant l’hypocondrie à l’égoïsme.

Pour le sortir de sa folie, le frère d’Argan lui propose un divertissement : il lui amène à domicile une troupe de danseuses égyptiennes et avec elles, c’est Alif qui entre en scène pour une danse collective suivie d’un drum solo impeccable de Lucille.

De l’acte III, nous ne dirons rien sinon qu’il se poursuit avec humour. Ma foi, on frôle la catastrophe mais c’est une comédie…

Et dans les comédies, tout se termine heureusement. Ici un grand final rassemble tout le monde sur scène pour faire jouer à Argan le rôle principal d’un spectacle auquel il est le seul à croire : intronisé médecin, il pourra dorénavant se soigner lui-même, sa famille, sauvée de la débâcle, peut enfin respirer. En noir et écharpe rouge, les membres de la chorale assurent la partie chantée, en orange et grand chapeau, les percussionnistes donnent à danser aux Égyptiennes multicolores tandis que les faux médecins déclament en latin de cuisine.

Et si Molière, vrai malade – il meurt quelques heures après la dernière représentation – jouait le rôle du malade imaginaire, il est amusant de noter que J. Barbetorte, vrai médecin, jouait ici le rôle de l’hypocondriaque devenu médecin de pacotille !

Merci à la mairie qui nous a permis à tous de vivre ce bon moment partagé, aux techniciens qui nous ont mis en lumière.

Et c’est sur le sourire de ses danseuses qu’Alif clôt son année 2024-2025.

Rendez-vous au village des associations de Mont-Saint-Aignan le premier dimanche de septembre et d’ici là

BONNES VACANCES A TOUS !

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Fête 2025

Aux côtés de Perrine Jaafari notre vice-présidente, Ali Farhat accueille le public en expliquant, en vers, pourquoi il a eu cette étrange idée d’accepter d’être Président d’Alif et cède la place aux élèves des cours d’arabe pour un chant de bienvenue.

Le cours de danse du mardi présente en ouverture une chorégraphie de style sharqi (travail sur l’aspect aérien des mouvements et sur les ondulations compliqué ici par l’usage d’un accessoire).

C’est au tour des petits et moyens de chanter en arabe, le chant des parties du corps, celui de la famille.

Le grand cerf dans sa maison et la chanson des 5 sens.

Les danseuses de l’atelier chorégraphique, en rose et noir, présentent la première de leurs créations.

Le groupe des moyens chante les formes : « Je suis un triangle »…

Le cours de danse de mercredi, tout en paillettes, se lance dans une danse « drum » entre rythmes orientaux et samba.

Dans la prestation des grands qui récitent des poèmes en arabe, se glisse une mini-star qui, on le verra, tient beaucoup à participer.

Le metteur en scène de la compagnie Barbetorte vient présenter Le Malade Imaginaire, spectacle auquel les danseuses d’Alif vont collaborer, et évoque la mode d’orientalisme qui règne à Versailles depuis que l’ambassade turque est venue présenter ses hommages à Louis XIV, mode dont Molière se fait l’écho.

Le cours du mardi revient avec une chorégraphie de style « modern baladi, à mi-chemin entre l’aérien sharqi et le baladi, style terrien avec des accents marqués...

avant que Perrine et Amel ne rappellent les temps forts de l’année.

L’atelier chorégraphique propose une danse bollywood : on y reconnaîtra des gestes caractéristiques vus dans les films indiens.

Puis Dawood Semano nous fait l’amitié d’un petit récital de oud.

Les danseuses du mercredi reviennent sur scène avec un autre joyeux modern baladi.

Les élèves ados-adultes du cours d’arabe avancé interprètent une chanson tunisienne et un poème d’Abou I Kassem al Chabi « Si le peuple veut un jour sa liberté »

Les danseuses de l’atelier chorégraphique emmène le public de la Tunisie au Maroc.

Ali présente les autres membres du CA qui animent l’association et avaient pu être présents sur scène : Perrine, Odile, Léonie, Amel, Clémence et Mireille, avec une pensée amicale pour Raphaëlle, Lydie, Mona et Annie.

Les professeurs, Amale (arabe), Perrine (cuisine), Lucille et Kenza (danse) sont non moins chaleureusement remerciées.

Les arabophones chantent leur  » vieille grand-mère ».

Toutes

Toutes les danseuses reviennent, costumes mêlés, pour la danse finale.

On salue…

et tout le monde vient danser !

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Fin de l’année culinaire en Syrie

Perrine a proposé pour ouvrir le repas la confection d’un dip apéritif à base de petits pois et de fetas, joyeusement vert.

Et Rana, notre cheffe syrienne de juin, a dirigé la préparation d’un plat syrien appelé Kabseh (riz aux légumes) généreusement parfumé aux épices (cardamome, clous de girofle, cannelle..) accompagné d’un poulet rôti. Le tout a été servi avec une sauce froide Daqoos à base de tomates mixées et parsemé de noix de cajou. En mettant le couvert, Rana a initié ses commis au pliage des serviettes.

Et parce que la Syrie – entre autres pays ! – revendique l’invention des baklavas, Rana a proposé sa recette familiale aux noix. Le baklava, on ne s’en lasse pas !

Merci à Perrine et Rana pour ce dernier atelier savoureux.

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Détour par Istambul

Repas turc avec notre enthousiaste cheffe Belgin qui nous a fait découvrir une autre façon d’accommoder le céleri rave (au yaourt et noix croquantes) qu’elle a accompagné de boreks au poulet croustillants à souhait.

Ont aussi été cuisinées deux surprises : les kofte de boulghour à déguster… comme des nems ! et des baklavas au… chocolat !

lesquels ont été , à la sortie du four, enrobés d’une sauce au lait sucré et saupoudrés de chocolat. Les convives n’ont pas eu besoin de se forcer à la politesse pour remercier Belgin et Perrine.